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Mes
"coups de coeur", c’est à-dire
ce que j’aime dans la vie (pas seulement des disques
où des cassettes) : |
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La Nuit Américaine (Truffaut)
- Les Parapluies de Cherbourg (Demy)
- Topaze (Marcel Pagnol)
- Bach
- Les Guignols de l'info
- Marcel Pagnol
- Jérôme Bosch, Vermeer
- Woody Allen (La Rose pourpre du Caire)
- Le salaire de la peur (Clouzot)
- Le parrain (Coppola)
- Yves Montand
- “Hymne à joie” de Beethoven (IXe symphonie, mvt 3-4.)
- La Chaconne en ré mineur (Jean-Sébastien Bach)
- 2ØØ1 Odyssée de l'Espace (Kubrick)
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- Le pinard à moins de 50 euros
- Gotlib
- Goscinny
- Les Beatles
- Astérix, Lucky Luke, Achille Talon
- (presque tout de) Marcel Aymé
- Cavanna
- Une Nuit à l'Opéra (Marx Brothers)
- Rencontres du troisième type (Spielberg)
- Coluche
- Le Splendid
- L'Emmerdeur (Molinaro)
- Some like it hot (Wilder)
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J’aime Cavanna (je
veux dire : j’aime tout chez lui, ce qu’il
fait, ce qu’il écrit, etc. ). C’est
décidément un personnage considérable,
voilà pourquoi je l’inscris dans liste.
Je suis par ailleurs scotché, tous les soirs que
Dieu fait et même le dimanche midi, dans mon fauteuil
au spectacle des Guignols de
l’info : idem, inscription dans la liste.
(Liste quelque peu trompeuse : en présence de Gotlib,
Gébé, de Greg,
de Goscinny, on pourrait
croire avoir à faire à un fan de BD. Il
n’en est rien, — la bédé est
un genre qui m’ennuie).
Ou bien Woody Allen, Le parrain,
2ØØ1, Pagnol : cinéphile ?
Pas du tout. Je dois connaître en tout 150 films,
sur lesquels 15 seulement me procurent du plaisir quand
je les vois, parmi lesquels 5 que j’emporterais
sur la fameuse île déserte.
Littérature ? Rien du tout (je veux dire :
Aymé, Pagnol, Courteline, Jules-Romains-Knock,
Molière et 4 autres).
Montand — ni auteur
ni compositeur, mais excellent interprète—
pour sa poésie, et qui a su si bien manipuler la
bonne pioche : dans l'excellence du répertoire
connu, et faisant appel à des auteurs et compositeurs
hors pair (songer à L'Étrangère).
Le Salaire de la peur : une
des très grandes choses qui aient été
faites au cinéma, depuis son invention.
Jugement identique pour Le parrain,
les Marx Brothers en général, Woody
Allen et La Nuit américaine
— de même la Chaconne
et surtout l’Hymne
à la joie, depuis l’invention de la
musique.
Rencontres du troisième type
: un film bouleversant.
L'Emmerdeur : un film tordant.
Les Parapluies de Cherbourg
: l’audace absolue, et triomphante, le chef-d’oeuvre
d’une double canal artistique : cinéma, musique.
Jérôme Bosch,
rien que pour une belle copie de son Jardin des délices
je donnerais toute la peinture (postérieure à
1900).
2ØØ1 Odyssée
de l'Espace : quelle merveille ! Kubrick savait-il
en faisant ce film que celui-ci allait rester dans le
top ten du monde entier (effet Internet) pendant trente
cinq ans au moins, sans le moindre indice de datation
?
Et le vin, qu’est-ce
que c’est bon ! Bordeaux bien sûr (mais Bourgogne
aussi), Chili, Nouvelle-Zélande… [Je trouve
immoral de mettre dans une bouteille plus de 50 euros,
un liquide qu’on pissera une heure après.]
Il faut se réjouir d’aimer, quoi que ce fût,
parce qu’on a ce qui vient avec : la gloutonnerie
(si on a les moyens de payer ce que cela coûte).
À propos de gloutonnerie, je m’aperçois
que l’électronique
et l’informatique ne
sont pas mentionnées dans cette liste. Je comprends
pourquoi, mais je déplore cette absence, vis-à-vis
de quelque chose qui représente la quasi-totalité
de ma vie : je donnerais l’intégralité
de cette (précieuse) liste pour une soirée
d’électronique ou une journée derrière
l’écran de mon PC, de mon Mac, ou de mon
terminal, à faire du Basic ou de l’Assembleur.
On crée des machines : elles marchent ! On écrit
du soft (les « logiciels »), il tourne ! Tout
ça, dans un silence absolu.
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